Dans la série, “ils faisaient de la fashion tech avant l’heure”, Robby de Forbidden Planet est le premier distributeur intelligent de robes clé en main de l’histoire du cinéma de SF. Le couteau suisse de la fashion tech et beauty tech vintage, en somme.
Par Ludmilla Intravaia
“Robby, il me faut une nouvelle robe. Immédiatement !” On a beau vivre sur Altaïr V, à des années-lumière de la terre, on n’en veut pas moins être élégante. Et la coquette Altaïra, vedette du film Planète interdite (Forbidden Planet), sait ce qu’elle veut : “La chose la plus délicieuse et douce jamais fabriquée, avec plein, plein de saphirs étoilés”.
La jeune femme n’en touche pas une en couture mais peu importe : elle aura sa robe pour le petit déjeuner, lui promet son fidèle serviteur, Robby, le robot. De fait, l’actrice américaine Anne Francis ne manque pas de tenues aussi futuristes que délectables, dans le célèbre film de science-fiction, sorti aux USA le 15 mars 1956 (images ci-dessous : ©MGM).
C’est que l’androïde diligent sait tout faire : synthétiser des robes serties de pierres précieuses pour vos soirées galactiques, cuisiner, nettoyer, empoigner de lourdes charges aussi bien qu’arranger délicatement des fleurs, selon les règles strictes de l’ikebana. Cerise sur le gâteau, il est programmé pour respecter les trois lois de la robotique d’Isaac Asimov, c’est dire s’il est éminemment fréquentable. Dévoué jusqu’à la lune et retour, Robby endosse les rôles de majordome, coiffeur, personal shopper, secrétaire (liste non exhaustive), au gré des désirs de sa maitresse, avouons–le, un brin exigeante (images ci-dessous : ©MGM).
Grâce à lui, Altaïra ne sort (littéralement) jamais sans sa petite laine.
C’est bien simple, ses qualités de couteau suisse ont fait passer Robby à la postérité comme le véritable héros de ce Forbidden Planet de Fred Wilcox et pour Le Boudoir Numérique au rang de premier smart couturier de l’imaginaire fashion tech. Ci-dessous, Robby dans ses œuvres, en images qui bougent.
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