Dans la série “Ils faisaient de la fashion tech avant l’heure”, le commissaire Juve nous explique le fonctionnement de son “invention secrète destinée à surprendre l’adversaire”.
Par Ludmilla Intravaia
Alors qu’une exposition sur Louis de Funès vient d’ouvrir ses portes, mercredi, à la Cinémathèque française, Le Boudoir Numérique ne peut s’empêcher de revenir sur l’une des plus belles trouvailles pré-fashion tech du cinéma de comédie, l’inventive gabardine-gadget du commissaire Juve dans Fantômas se déchaîne, le second film de la trilogie dédié au vilain jojo bleu, en 1965.
Fashion, évidemment, puisque ce manteau de pluie épouse à merveille le corps d’athlète de l’acteur français, tout en rehaussant son teint d’albâtre d’un noir bien tranché.
Et tech, car dans la plus pure tradition du film d’action James Bondien, son tissu de coton imperméable dissimule un dispositif particulièrement innovant dans la lutte contre les grands méchants : un gadget, “une petite invention secrète destinée à surprendre l’adversaire”, explique l’ennemi juré de Fantômas à son équipe de bras cassés.
Et justement, de bras, il est en question, puisque le vêtement est muni d’un faux bras et d’une main postiche, dédiés à tromper l’adversaire, surpris quand “soudain, à la hauteur du ventre, surgit par l’ouverture de la gabardine, la vraie main qui rend le coup de feu libérateur”.
“Pour ceux qui ont l’esprit un peu lent, voici une explication détaillée sur le fonctionnement de l’appareil” par l’inénarrable Commissaire Juve, dans l’extrait de Fantômas se déchaîne, ci-dessous.
* L’exposition Louis de Funès se déroule du 15 juillet au 30 août 2020, à la Cinémathèque française, à Paris. Toutes les infos ici.
* La trilogie des films Fantômas, “Fantômas” (1964), “Fantômas se déchaîne” (1965) et “Fantômas contre Scotland Yard” (1967) du réalisateur André Hunebelle, avec Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot, est disponible sur Amazon France.
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* Continuez votre lecture dans la nouvelle rubrique “La fashion tech à papa” du Boudoir Numérique avec l’article suivant : “Le clip Spacer de Sheila”.