La collection automne 2022 de la marque américaine Maisie Wilen a été dévoilée, lors de la New York Fashion Week, sur des mannequins en réalité augmentée plus grands que nature, inspirés des poupées Monster High de Mattel.

Par Ludmilla Intravaia

On en rêvait depuis Kate Moss flottant dans l’air, dans un halo de froufrous, pour l’automne/hiver 2006 d’Alexander McQueen. Depuis ce show The Widows of Culloden clôturé avec l’image en relief du célèbre mannequin (plus d’infos dans cet article du Boudoir Numérique), le défilé holographique nourrit les fantasmes de l’imaginaire fashion tech, amplement influencé également par la science-fiction et le fantastique. Les adeptes de glam tech trouveront donc un intérêt tout particulier à la collection automne 2022 de la marque américaine Maisie Wilen, dont les silhouettes ont été dévoilées sur 28 modèles d'hologrammes de sept pieds de haut (un peu plus de 2 mètres 10), à l’occasion de la New York Fashion Week.

Le week-end du 12 au 13 février, les visiteurs de l’événement de la designer de la marque, Maisie Schloss, ont pu découvrir le fruit de sa collaboration avec Yahoo. C’est en effet la société américaine de services web qui s’est chargée d’immortaliser, par capture volumétrique, les mannequins IRL, grâce à 106 caméras 6k pour créer cette expérience immersive avec des personnages en 3D.

Les créatures virtuelles sont inspirées de Monster High, les poupées de la marque de jouets Mattel, Draculaura, Frankie Stein, Lagoona Blue et Clawdeen Wolf, l’équipe de tournage ayant eu recours, à la fois, à des prothèses physiques et du body painting mais aussi à des effets spéciaux numériques pour accentuer le caractère fantastique des créatures animées du show.

L’expérience est, de même, accessible en ligne, dans un espace dédié du site de Yahoo (voir ici). Là, en scannant un QR avec son téléphone, il est possible d’avoir accès aux mannequins en réalité augmentée, afin de les intégrer visuellement dans son environnement, avant de se rendre sur le site de la marque pour acheter les pièces de la collection qui, précisons-le à l’heure du déferlement des NFTs dans la mode, ne sont pas digitaux mais bien réels.