La designer de couture technologique Anouk Wipprecht a dévoilé, hier, deux robes sensibles à la présence d’autrui, grâce à des capteurs thermiques et de proximité. Découvrez-les ici.
Par Ludmilla Intravaia
Anouk Wipprecht poursuit ses recherches entamées dès 2007 sur la distance culturelle, avec la robe Proximity s’inspirant de la proxémique, théorie développée, à partir des années 60, par l’anthropologue américain Edward T. Hall sur le rapport de l’homme à l’espace qui l’entoure.
Dans la lignée de sa Spider dress et sa Smoking dress (lire l’article du Boudoir Numérique : “La couture électronique exprime qui nous sommes”), la designer de couture technologique hollandaise a publié, hier, une vidéo présentant deux modèles de robes, dont les hanches mobiles, rappelant les jupes à paniers de Marie-Antoinette, à la mode fashion tech celles-ci, gardent à distance les personnes à proximité immédiate du porteur.
Tout comme Edward T. Hall détermina, de manière expérimentale, l'existence de quatre distances autour d’un être humain, l’espace intime, personnel, social et public, chacun impliquant des réactions sensorielles différentes, des senseurs thermiques et de proximité placés dans le col des robes réagissent à la présence d’autrui, jusqu’à une distance de 25 pieds (environ 7 mètres et demi), en activant latéralement les dispositifs d’éloignement, imprimés en 3D. Découvrez les robes Proximity, dans la vidéo ci-dessous.
* Le site internet d’Anouk Wipprecht est ici.
* Poursuivez votre lecture sur Anouk Wipprecht avec les articles suivants du Boudoir Numérique :
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