“Nous sommes tous des cyborgs”, a confié, hier, à Dazed Digital l’artiste française, à l’occasion de son entrée dans la liste des personnalités de la nouvelle génération les plus créatives du moment du magazine britannique.
Par Ludmilla Intravaia
On lui doit les filtres de réalité augmentée Beauty3000, Zoufriya, Blast ou encore Badland qui ajoutent cette couche de je-ne-sais-quoi avant-gardiste, cette poudre de lumière perlimpinipin sur la réalité prosaïque des visages d’Instagram. Elle, c’est Johanna Jaskowska, 28 ans au compteur et 740k abonnés sur son compte Instagram (@johwska), l’une des artistes digitales les plus influentes de ce phénomène émergent visant à superposer des éléments virtuels à la réalité.
“Mais la portée de la vision de Jaskowska pour l’avenir de la réalité augmentée est plus radicale et ambitieuse”, souligne le magazine Dazed Digital qui lui consacre une interview, le 13 mai (lire ici), à l’occasion de son entrée dans la liste Dazed 100 2020. “Nous sommes tous des cyborgs”, explique la française dans l’interview, poursuivant : “Notre monde devient de plus en plus dépendant de la technologie et, un jour, nos corps biologiques seront fusionnés avec la technologie. Mon travail consiste à explorer à quoi cela pourrait ressembler et l'avenir de la beauté.”
Le projet Dazed 100 2020 (voir ici) de Dazed Digital, la version online du magazine britannique Dazed, met en avant les personnalités les plus inspirantes du moment et leurs idées créatives, pour lesquelles les internautes sont invités à voter. Pour sa part, Johanna Jaskowska voudrait “créer une ligne d’accessoires de mode futuristes comprenant des appareils électroniques qui pourraient augmenter le corps”.
Dazed Digital a également réalisé une interview croisée de Johanna Jaskowska et de la designer numérique Autonommy. Découvrez-la ici.