La créatrice néerlandaise Iris van Herpen, férue de technologie, à présenté hier, à Paris, sa collection haute couture automne-hiver 2019-2020. Ou quand les robes de nos rêves s’animent sous nos yeux.
Par Ludmilla Intravaia
Un défilé comme un rêve, un état second… Un état d’hypnose. Une immense sculpture déploie ses courbes au centre du catwalk. Mouvement harmonieux et apaisant de cette œuvre d’art cinétique, signée de l’artiste américain Anthony Howe, en hommage au cycle universel de la vie. Une invitation à la meditation, à franchir ce portail pour pénétrer, dans les pas des mannequins d’Iris van Herpen, dans le monde fascinant de la créatrice néerlandaise.
Iris van Herpen a dévoilé hier, à Paris, à l’Elysée Montmartre, sa collection haute couture automne-hiver 2019-2020, intitulée Hypnosis. Multiples couches de transparences trompeuses, motifs s’emboitant à l’infini, vagues de tissus découpés au laser coulant sur la peau… , Hypnosis livre une visualisation exploratoire des éléments symbiotiques de la tapisserie de la nature, pour une réflexion tridimensionnelle sur la beauté, la complexité et la fragilité de notre environnement.
Pièce maitresse de cette collection, la robe Infinity, dont le squelette en aluminium et acier inoxydable s’est animée poétiquement, dans la danse délicate de ses roulements mécaniques, à la fin du show. Un final d’exception (voir les deux vidéos du Boudoir Numérique ci-dessous) pour ce défilé, où une nouvelle fois, Iris van Herpen a métamorphosé mode et technologie en extase artistique.
Toutes les silhouettes du défilé sont ci-dessous (photos : courtesy of Iris van Herpen, à l’exception du dernier cliché du Boudoir Numérique)
* Le site internet d’Iris van Herpen est ici.