Des Skims de Kim Kardashian aux accessoires fashion tech, le masque, grand gagnant de la crise du Coronavirus
Masques lumineux, masques techniques, masques DIY… à chacun de s’approprier ce nouvel outil de distanciation sociale devenu aussi fashion qu’indispensable.
Par Ludmilla Intravaia
Alors que les masques faciaux Skims (la marque de sous-vêtements de maintien créée en 2019 par Kim Kardashian), se sont arrachés comme des petits pains, ce week-end, quelques minutes seulement après leur lancement sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous), force est de constater que, s’il est bien un accessoire devenu incontournable, en ces temps de Covid-19, c’est le masque fashion, outil de protection non médical s’invitant dorénavant dans bon nombre de nos déplacements quotidiens.
Des groupes de luxe à la couturières du dimanche, en passant par les marques de prêt-à-porter et les jeunes créateurs, la mobilisation pour créer des masques de protection, face à l’épidémie de Coronavirus n’a cessé de grandir : ici, une styliste a fabriqué des masques homemade pour les membres de son entourage et les gens de son quartier, là, une grande maison de luxe a produit des masques grand public dans ses ateliers de maroquinerie, bref, la lutte contre le Covid-19 s’est organisée très vite, autour de cet accessoire dorénavant sous le feu des projecteurs, dont le port régulier risque de s’inscrire, de manière durable, dans nos pratiques collectives (ci-dessous, masque marinière de la marque française Saint-James).
Il y a encore peu, le masque était porté pour éviter d’être identifié, lors des manifestations de rue, par reconnaissance faciale notamment ou pour se protéger de la pollution, une tendance déjà reprise par la mode, depuis plusieurs saisons, par exemple chez Marine Serre qui collabore avec la startup suédoise Airinum pour des masques techniques, dont les derniers ont été présentés, à l’occasion de son défilé parisien AH20-21 Mind Melange Motor, le 24 février 2020 (plus d’infos dans l’article du Boudoir Numérique ici).
Les artistes se sont évidemment emparé avec intérêt de la problématique du masque, à l’instar du duo d’extraterrestres Fecal Matter, basé à Montréal, avec un accessoire de distanciation sociale, créé à partir d’un sac Chanel (plus d’infos dans l’article du Boudoir Numérique ici).
Et puis, il y a le masque lumineux, généralement utilisé pour briller de tous ses feux dans les raves, les boites de nuit ou même dans les chambres de party people aussi motivés que confinés, comme dans le post de la marque futuriste anglaise Cyberdog (ci-dessous) qui possède une large gamme d’accessoires à LEDs (plus d’infos dans l’article du Boudoir Numérique ici).
Le light-up masque, grand classique de la fashion tech, n’a d’ailleurs pas laissé les designers férus de technologie indifférents. En témoigne, la réflexion menée en quarantaine par la créatrice Clara Daguin, connue pour ses pièces mêlant broderie et électronique, qui s’est livrée à une exploration artistique sur le thème de la distanciation sociale, en publiant de nombreux masques à LEDs sur son compte Instagram (plus d’infos dans l’article du Boudoir Numérique ici).
De son côté, la designer fashion tech Chelsea Klukas, créatrice des startups Lumen Couture et Make Fashion, a posté sur le web deux tutoriels vidéo destinés à fabriquer, grâce à un panneau de diodes électroluminescentes, son propre masque de protection contre le Covid-19 (plus d’infos dans l’article du Boudoir Numérique ici).
Et quand les geeks s’inspirent du masque de Lumen Couture, comme les comptes Twitter Elec Dash Tron ou Sir Sarah (voir ci-dessous), la boucle de se boucler, en un joli twist DIY.
* Poursuivez votre lecture avec les articles suivants du Boudoir Numérique :
- Recap glam tech des fashion weeks AH20-21
- Le masque Led Matrix de Lumen Couture disponible en mai
- Clara Daguin poursuit son travail sur les masques lumineux
- Le Covid-19 inspire des accessoires de mode à Fecal Matter
- Coup de coeur du Boudoir Numérique : ligne light-up de Cyberdog