Le boudoir numérique

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Wearable Lab 3 : Le Boudoir Numérique y était

L’espace Wearable Lab de Première Vision Paris, le 12 février 2019, à Villepinte. A l’avant-plan, le stand De Rigueur Lab.

Que s’est-il passé, lors de la 3e édition de l’espace fashion tech du salon Première Vision Paris? La réponse en images ici.

Par Ludmilla Intravaia.

Ma fille serait adorable dans cette petite robe lumineuse!”, “Mais cette tenue bouge, incroyable!”, “Tu le porterais, toi, ce sac qui permet de recharger son téléphone?”… Cette troisième édition du Wearable Lab du salon Première Vision Paris qui s’est tenu à Villepinte du 12 au 14 février, a prodigué son lot de surprises innovantes aux visiteurs friands de fashion technology. Le Boudoir Numérique a fiévreusement arpenté les travées dédiées aux expérimentations technologiques de la mode, sautant de stands en expos, palpant vestes connectées et rubans lumineux, tout en assaillant les exposants de questions, plus de questions, encore plus de questions. En attendant la publication des interviews, voici le bilan de l’événement en images.

Robe en organza tissé de fibres optiques en plastique de l’entreprise Taïwanaise Unitex Material Corp.

La société française Satab offre aux designers de e-textile une gamme de rubans connectés.

Wearable Lab présentait l’exposition Skills² mettant en vedette quatre vêtements intelligents de designers fashion tech, sur le thème de l’humain augmenté.

Robe Interactive “Spectral Radiance” de la designer hollandaise Maartje Dijkstra, créée en 2019, en collaboration avec Beorn Lebenstedt, connu sous son nom de DJ, Newk. Cette pièce unique, imprimée en 3D, intègre huit éléments qui réagissent à la musique imaginée par le musicien. Cette robe illustre la manière dont la musique influence le comportement humain.

Robe “Power” de la marque japonaise Anrealage, dont les rubans fluorescents s’illuminent, en fonction des mouvements du corps (collection printemps 2018).

Ying Gao, la designer de mode et professeur à l'Université du Québec, à Montréal, présente pour la première fois à Wearable Lab, “Eau grise”, une robe mouvante questionnant le rapport entre le monde intérieur de l’individu et son apparence physique.

Robe “Suspended Animation” de la designer hollandaise Maartje Dijkstra, créée en 2019, en collaboration avec DJ Newk. La tenue évolue dans un mouvement extrêmement lent, avant de revenir à sa position originale, et cela afin de pousser à la réflexion sur l’hyper accélération de notre société technologique.

L’exposition Skills² proposait également une matériauthèque dévoilant une sélection de matériaux prospectifs.

Cotte de maille 3D de la matériauthèqhe de l’exposition Skills².

L’installation de réalité virtuelle du collectif BeAnotherLab permettait à deux participants de troquer leur vision contre celle de l’autre.

La société allemande KC Textil intègre, entre autres, aux poches des vêtements des capacités de chargement, de chauffage et de communication.

La société allemande Madeira GarnFabric propose des fils conducteurs d’électricité pour e-textile.

La société française De Rigueur Lab a créé pour la marque d’accessoires Jérome Dreyfuss une pochette pour recharger son téléphone, de même qu’un portefeuille pour le maroquinier Lancel, sur le même concept. Un sac banane et un sac à dos à panneaux solaires sortiront en avril 2019 chez la maison Lacoste.

Veste lumineuse de l’Institut de recherche textile espagnol Aitex.

Le service anti-contrefaçon offert par l’entreprise russe Verisium permet de vérifier l’authenticité d’un produit, comme cette veste par exemple, via une application.

La 3e édition de l’espace Wearable Lab s’est déroulée, à l’occasion du salon Première Vision Paris, du 12 au 14 février 2019, au Parc des Expositions de Villepinte.