Pourquoi des millions d’animaux meurent-ils encore dans les laboratoires européens pour des produits cosmétiques, alors que la beauty tech a fait des progrès considérables sur les tests sans cruauté ? Franziska Grein, conseillère en politique scientifique pour l’association de défense des droits des animaux PETA France nous explique la nature du problème et, surtout, comment agir.

Par Ludmilla Intravaia

Alors que les avancées technologiques de la beauty tech permettent de tester les ingrédients des produits cosmétiques sans avoir recours aux animaux, par exemple grâce à l'ingénierie tissulaire permettant la culture de cellules cutanées humaines, des millions de souris, de poissons, de rats, de cobayes, de lapins, de chats, de chiens et de singes continuent de souffrir, dans les laboratoires européens, pour des shampoings, des dentifrices et autres crèmes dépilatoires. Comment est-ce possible, alors qu’en 2009, l’Union Européenne a interdit les tests sur les ingrédients des cosmétiques et qu’en 2013, elle a interdit la vente de cosmétiques ayant été testés sur des animaux ? Franziska Grein, conseillère en politique scientifique pour l’association de défense des droits des animaux PETA France nous explique la nature du problème et comment agir pour mettre fin à l’expérimentation animale pour les cosmétiques : en signant l’Initiative citoyenne européenne “Save Cruelty-Free Cosmetics”, avant la fin du mois d’août 2022. C’est simple, RV sur “savecrueltyfree.eu”.

* Renseignez-vous plus avant sur la mode et la beauté innovantes vegan et cruelty-free, en explorant le dossier spécial du Boudoir Numérique, là. 

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